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Le Goodwood Revival déclaré d’utilité publique
by the Classic Days |
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Les Classic Days étaient les 18, 19 et 20 septembre au Goodwood Revival, et comme nous sommes restés bouche bée, voici difficilement articulé un petit aperçu.
Vous faire vivre par procuration cette ambiance, ce feeling, est impossible. Le Goodwood Revival est indescriptible tant le sentiment d’entrer dans une parenthèse enchantée est fort. Le temps est arrêté. La convivialité et la simplicité sont partout.
Tout est décontraction, sourire, joie de vivre, bonheur partagé.
Certes, vous l’aurez compris, nous étions pour la première fois sur cette terre promise. Nous avons arpenté dans notre modeste vie parmi les plus grands événements de la planète (Formule 1, Coupe du monde de foot ou de rugby, Tour de France, Aéronautique au Bourget, Rolland Garros etc.). Jamais, Ô grand jamais, nous n’avions été ainsi bluffé.
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Il faut tout d’abord souligner la qualité de l’organisation qui est exceptionnelle : c’est un lieu commun que d’encenser l’organisateur d’un beau meeting, mais là en toute objectivité c’est une véritable leçon. |
Tout est calculé, mesuré, soigné, optimisé, anticipé… quasiment parfait !
Le tout dans une ambiance décontractée, le sourire au lèvres (même les vigils sourient…), et la joie dans les cœurs. |
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Pour bien aborder Goodwood, un peu d’histoire s’impose.
En 1948, les GI’s ayant montré la voie avec leurs Jeeps, le Duc de Richmond & Gordon organise les premières compétitions sur son circuit de Goodwood. Celles-ci se tiendront jusqu’en 1966. Pour cette saison, la réglementation technique de la Formule 1 change : les moteurs passent de 1,5 à 3 Litres. Les infrastructures sont alors jugées insuffisamment sécuritaires. La Formule 1 ne viendra pas à Goodwood en 1966. Le circuit organise quelques courses néanmoins, en Formule 2 notamment, puis cessera toute compétition à l’issue de cette saison 1966.
En 1998, le Duc Richmond & Gordon et son fils, Lord March, décident qu’il est temps de faire renaitre ce circuit devenu mythique : c’est la naissance du Revival. Mais cette renaissance n’est pas ordinaire, car chaque année c’est un retour dans le temps et le circuit se projette en 1966… comme si rien ne s’était jamais arrêté.
Le temps n’a eu aucune prise sur ces lieux.
Aucune voiture postérieure à 1966 n’est autorisée dans l’enceinte, qu’elle soit en compétition ou non. Un dress code est de rigueur pour tous les participants, et est indiqué pour les spectateurs.
La veste et la cravate sont obligatoires dans le paddock, et le couvre-chef vivement conseillé pour les hommes et les femmes.
Sur chaque accréditation on peut lire :
« Gentlemen are required to wear jackets with ties or cravats in the Paddock. Hats for both men and women are encouraged. »
Les spectateurs jouent le jeu au delà de toute espérance créant un climat extraordinaire. Non content de respecter le dress code la plupart de ces derniers viennent habillés d’époque. La magie est parfaite.
La perfection et le soin du détail poussent Lord March et son équipe à décliner en vintage l’ensemble des visuels, signalétiques, accréditations, véhicules utilitaires, taxis etc. ainsi que tous les membres de l’organisation… et pour accueillir 150.000 personnes sur trois jours il y en a beaucoup !
Au Goodwood Revival, tout est exceptionnel.
Les plateaux de compétition relèvent du rêve absolu, le moindre détail a été soigné et vous transporte. Il est difficile de réaliser cela et, vous l’aurez senti, difficile de l’exprimer. Nous ne pouvons que vivement vous encourager à vous y rendre. D’ici là, voici un maigre aperçu qui tentera de vous transmettre ce week-end fabuleux que nous avons vécu.
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Nous profitons aussi de cette occasion pour remercier et féliciter à nouveau toute l’équipe de l’organisation, professionnels et bénévoles, Lord March et son équipe.
Merci de nous avoir reçu et de nous offrir un tel moment. |
Lord March et Buzz Aldrin |
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Rien ne ressemble au Goodwood Revival !
Le Goodwood Revival est unique !
Longue vie au Goodwood Revival !
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