Tico Martini réalise sa première voiture de course en 1962. Il s'agit d'une petite machine de course de côte équipée d'un moteur 650 cm³ de moto Triumph.
En 1963, il rejoint les frères Knight à l'Ecole de conduite Winfield située à Magny-Cours. Il installe un garage près du circuit où il va construire ses monoplaces. Depuis lors, les Martini porte les initiales MW (Martini-Winfield) puis MK (Martini-Knight). Tico Martini va construire de nombreuses monoplaces de Formule Renault et Formule 3 qui seront alignées en course mais serviront aussi de voiture d'écolage pour l'Ecole de conduite Winfield.
En 1975, Martini passe, avec succès, en Formule 2. Par contre l'aventure de la Formule 1 en 1978 sera un échec complet.
C'est cette année que naquit la Martini MK23, équipée d'un V8 Cosworth (comme la plupart des écuries débutantes). Tico Martini décide d'y mettre à son volant son protégé: René Arnoux.
Le premier Grand Prix de cette saison 1978 a lieu en Afrique du Sud, sur le circuit de Kyalami. Très vite, l'équipe voit la difficulté de cet exercice... Arnoux échoue aux qualifications ; et cela se produit inlassablement tout au long de la saison, à Monaco, à Zandvoort, au Paul Ricard, à Zolder, à Hockenheim, ou encore sur l'Österreichring...
Il arrive cependant à décrocher une place sur la grille de départ en France, où il y termine 14ème de la course.
Dans les années 1980, Tico Martini revient à la F3 et à la F2.
Hormis de nombreux titres nationaux en Formule Renault, le palmarès de Martini en F3 et F2 est bien fourni :
Champion de France de F3 1973 (Jacques Laffite)
Champion d'Europe de F2 1975 (Jacques Laffite)
Champion d'Europe de F2 1977 (René Arnoux)
Champion d'Europe de F3 1979 (Alain Prost)
Champion d'Europe de F3 1984 (Ivan Capelli)
Champion de France de F3 1985 (Pierre-Henri Raphanel)
Champion d'Allemagne de F3 1985 (Volker Weidler)
Champion de France de F3 1986 (Yannick Dalmas)
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