PROGRAMME 2023

JEAN-LOUIS SCHLESSER, INVITÉ D'HONNEUR DES CLASSIC DAYS 2023 !

Nous sommes très heureux d’accueillir ce pilote français dont la carrière se caractérise par un éclectisme et une longueur aussi rares qu'incroyables !

Double champion du Monde en Sport Prototypes en 1989 et 1990, quintuple Champion du Monde des rallyes-raids de 1998 à 2002, il est à ce jour le seul pilote à avoir remporté le Dakar au volant d’une voiture de sa propre conception !

 

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Jean-Louis Schlesser est né à Nancy en 1948 et a grandi au Maroc, avant de revenir en France pour étudier et faire son service militaire.



Neveu du pilote Jo Schlesser, il commence sa carrière à l’école de pilotage du Mans au début des années 1970, et participe à des rallyes, ainsi qu’au Challenge Européen de Formule Renault.

 

En 1976, il fait ses débuts en Formule 3, et devient Champion de France en 1978, partageant le titre avec Alain Prost.

 

Il poursuit la compétition en Formule 3, tout en participant en parallèle au Championnat du Monde des constructeurs au volant des Porsche 911 engagées par Jacques Guérin. En 1979, il est aux 6 Heures de Dijon, Silverstone, et Brands Hatch. Cette même année il est aux 24 Heures du Mans sur Porsche 935, ainsi qu’à Spa, cette fois-ci sur une BMW 530i. On vous le disait, il est partout !

 

En 1980, il pilote une Porsche 934 aux 6 Heures de Brands Hatch et de Mugello, ainsi qu’aux 24 Heures du Mans, et il participe aux 24 Heures de Spa cette même année, sur une Ford Escort.

 

En 1981, il signe une belle deuxième place aux 24 Heures du Mans avec Philippe Streiff et Jacky Haran sur une Rondeau M379C, derrière la Porsche 936 de Jacky Ickx et Derek Bell.

 

Il est aussi au départ des 24 Heures de Spa, au volant d’une Ford Capri du team KWS Motorsport. 

 

En 1982, l’infatigable Jean-Louis Schlesser roule en Formule 2, et participe au Championnat du monde des voitures de sport. Il est aux 24 Heures du Mans avec Hans-Joachim Stuck et Dieter Quester, avec le team BASF, sur une Sauber C6. En Championnat d’Europe de Formule 2, il termine 7ème à Spa et Mantorp Park, en Suède, sur une Maurer MM82 à moteur BMW.

 

Toujours en 1982, Williams F1 l’engage alors comme pilote d’essai …

 

Cette même-année il termine 10ème des 24 Heures du Mans sur une Porsche 956, avec Preston Henn et Claude Ballot-Lena.
En 1984, il est couronné Champion de France en voitures de production ! Et il réitère en 1985 ! Il accumule les victoires. En février il fait ses débuts à Daytona au volant d’une Porsche 935.
En 1987, Sauber l’invite à rouler pour deux courses, dont une qu’il remporte au Nürburgring, au volant d’une Sauber C9. Si la voiture ne porte pas encore le nom de Sauber Mercedes, Jean Louis le dit lui -même : « Comme tous les grands constructeurs ce n’est que le jour où ils gagnent qu’ils disent que c’est eux mais Mercedes a toujours été très impliqué. »

 

En 1988, pour sa première saison chez Sauber-Mercedes, il remporte le Championnat d’Allemagne en sports-prototypes (Supercup), et est couronné vice-champion du monde, grâce à ses nombreuses victoires incluant les 800 km de Jerez et les 1000km du Nürburgring.

 

1988 est aussi l’année de sa première et dernière expérience en Grand Prix de Formule 1. L’écurie Williams, pour qui il est pilote d’essai depuis plusieurs années, lui demande de remplacer au pied levé Nigel Mansell, qui est malade. Jean-Louis Schlesser est ravi de cette opportunité et va lancer aux journalistes avant de prendre le volant à Monza « Ne me demandez pas pour combien de temps je suis là ! J'y suis et c'est épatant ! ».

La fin de course se solde par un accrochage avec Ayrton Senna, alors que ce dernier, leader de la course, essayait de lui prendre un tour. Cet incident fait connaître à l'écurie McLaren-Honda sa seule défaite de la saison, et offre à la Scuderia Ferrari un doublé historique, au plus grand plaisir de milliers de fans italiens, et quelques jours seulement après le décès d'Enzo Ferrari.

 

Au sujet de cet épisode Jean-Louis Schlesser dira, avec une touche d’humour, « ce que les gens oublient c’est que lorsque j’ai pigé chez Williams en remplacement de Nigel Mansell à Monza en 1988, j’ai réalisé le 11ème temps des premiers essais avant de me virer dès le premier tour dans la seconde séance. Mais dans l’ensemble, dans ma carrière, je ne suis pas trop sorti de la route… »

 

Et on ne lui donnera pas tort ! Nouveaux lauriers en 1989, et non des moindres, puisqu’il remporte le titre convoité de Champion du Monde des voitures de sport, grâce à ses superbes victoires aux 480 km de Suzuka, Jarama, Nürburgring, Donington Park, et Mexico.

 

Nouvelle consécration en 1990, seconde couronne de Champion du Monde, avec un palmarès de victoires encore plus impressionnant aux 480 km de Suzuka, Nürburgring, Donington Park, Monza, Dijon, ainsi que Montréal.

 

De 1988 à 1991, Jean-Louis Schlesser remporte la plupart de ses victoires avec Mauro Baldi et Jochen Mass au volant des mythiques Sauber C9 et Sauber Mercedes C11. De cette collaboration, Jean Louis conserve d’excellents souvenirs et une belle amitié : « Les deux étaient très sympas, il y avait une très bonne ambiance entre nous tous. C’était des gentlemen, des gens formidables. On définissait en début d’année nos circuits favoris et on faisait les qualif’ en conséquence. Mauro Baldi par exemple aimait bien Monza et moi je faisais Dijon. On se partageait les circuits. »

 

Pour les 24 Heures du Mans 1991, Sauber-Mercedes décide d’aider les jeunes talents en alignant un équipage confirmé avec Schlesser/Mass/Ferté et une équipe formée de jeunes pilotes Karl Wendlinger, Fritz Kreutzpointner, et Michael Schumacher. C’est d’ailleurs l’unique participation du futur Champion du Monde de F1 à l’épreuve mancelle.

À partir de 1992 Jean Louis Schlesser s’engage durablement en rallye-raid, dont il devient une figure emblématique, disputant des courses avec des buggies de sa construction. Il est couronné Champion du Monde à cinq reprises, de 1998 à 2002. Il enchaîne les victoires dans tous les rallyes de renom :  les Bajas d’Italie, du Portugal, et d’Espagne, les rallyes du Maroc et de Tunisie, le Rallye-Raid d’Argentine, le Master Rallye en Russie, l’Union des Emirats Arabes Desert Challenge, et le Dakar.

Ce dernier qu’il remporte pour la première fois en 1999, avec son copilote Philippe Monnet, sur un buggy de sa fabrication. C’est la seule et unique fois qu’un deux roues motrices remporte l’épreuve ! Dakar qu’il remportera une seconde fois en 2000.

« J’ai eu la chance de gagner tout au long de ma carrière, quelle que soit la formule où je conduisais. Ce n’est pas de la forfanterie : ce qui compte c’est de gagner. Donc, forcément, gagner avec la voiture que j’ai fabriquée ça a une autre saveur … »
Jean Louis Schlesser

Le 2 décembre 2019 lors d'une cérémonie à l'Automobile Club de France, il devient le troisième double champion du monde intronisé au Hall of Fame de la FIA. C’est un grand honneur d’accueillir cet invité exceptionnel lors de l’édition des Classic Days 2023 et de pouvoir faire partager à notre public son expérience si riche et variée.

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